206. Les Spectacles de la Foire.

C LÉOPHILE (M^1Ic), l'une des courtisanes Ies plus fameuses de la fin du XVIII^e siècle, faisait partie en 1770 de la troupe de l'Ambigu-Comique, qu'elle quitta pour entrer en qualité de figurante à l'Académie royale de musique. La Harpe fut amoureux d'elle et lui a adressé des vers charmants qui se trouvent dans le Journal de Paris du 21 août 1782.

(Le Chroniqueur dêsanvrè, I, 90. — Mémoires secret!, XXI, 79.)

V—.'LOTALLE, comédien de la troupe de Gaudon ert 1761. Voy. Gaudon (io juin 1761).

C OCHOIS, habile sauteur, faisait partie en 1720 de Lt troupe de Francisque, son beau-frère, et y jouait les rôles de Gilles.

[Mêmoires sur les Spectacles ae la Foire,-!, 223.)

C OCHOIS (M¹¹⁰ MOLIN, femme du sieur), sœur de Francisque et femme du précédent, faisait, comme son mari, •partie de la troupe de Francisque, sur le théâtre duquel elle débuta, à la foire Saint-Laurent de 1720, par le rôle de la soubrette, dans la Statue merveilleuse, opéra comique de Lesage et Dorne-val, remis plus tard i. l'Opéra-Comique sous le nom du Miroir véridique, et obtint un véritable succès dans cette création. M^1Ic Cochois suivit son frère et sa fortune quand il quitta Paris pour aller donner des représentations en province et à l'étranger.

(Mêmoires sur les Spectacles de la Foire, I, 225. — Dictionnaire des Théâtres, V, 243.)

C OK, entrepreneur de spectacles à la foire Saint-Ovide de -775-

(Archives des Comm., n° isoS.)



	206. Les Spectacles de la Foire.

	C LÉOPHILE (M^1Ic), l'une des courtisanes Ies plus fameuses de la fin du XVIII^e siècle, faisait partie en 1770 de la troupe de l'Ambigu-Comique, qu'elle quitta pour entrer en qualité de figurante à l'Académie royale de musique. La Harpe fut amoureux d'elle et lui a adressé des vers charmants qui se trouvent dans le Journal de Paris du 21 août 1782. *(Le Chroniqueur dêsanvrè,* I, 90. *— Mémoires secret!,* XX**I, 79.)

	c V—.'LOTALLE, comédien de la troupe de Gaudon ert 1761. Voy. Gaudon (io juin 1761).

	C OCHOIS, habile sauteur, faisait partie en 1720 de Lt troupe de Francisque, son beau-frère, et y jouait les rôles de Gilles. [Mêmoires sur les Spectacles ae la Foire,-!, 223.)

	C OCHOIS (M¹¹⁰ MOLIN, femme du sieur), sœur de Francisque et femme du précédent, faisait, comme son mari, •partie de la troupe de Francisque, sur le théâtre duquel elle débuta, à la foire Saint-Laurent de 1720, par le rôle de la soubrette, dans la Statue merveilleuse, opéra comique de Lesage et Dorne-val, remis plus tard i. l'Opéra-Comique sous le nom du Miroir véridique, et obtint un véritable succès dans cette création. M^1Ic Cochois suivit son frère et sa fortune quand il quitta Paris pour aller donner des représentations en province et à l'étranger. *(Mêmoires sur les Spectacles de la Foire,* I, 225. — Dictionnaire des Théâtres, V, 243.)

	C OK, entrepreneur de spectacles à la foire Saint-Ovide de -775- (Archives des Comm., n° isoS.)